Intervention de Vincent Peillon

Séance en hémicycle du 19 février 2013 à 15h00
Questions au gouvernement — Réforme des rythmes scolaires

Vincent Peillon, ministre de l'éducation nationale :

Monsieur le député, vous nous avez laissé une dette non seulement financière (Exclamations sur les bancs du groupe UMP),mais aussi éducative, sans précédent. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et écologiste.) En cinq ans, vous avez supprimé 80 000 postes, empêchant les enfants de moins de trois ans d'être accueillis à l'école. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) J'ai été obligé de créer en urgence des postes pour accompagner les enfants en situation de handicap. Vous avez démantelé les réseaux d'aide aux enfants en difficulté (« Eh oui ! » sur les bancs du groupe SRC), vous avez supprimé la formation des enseignants et – c'est unique dans le monde – vous avez supprimé une demi-journée de classe, ce qui fait que les écoliers français n'ont que 144 jours de classe par an !

Tout cela nous conduit au même résultat que vos dettes financières : nous avons plongé dans tous les classements internationaux. L'objectif de cette majorité, c'est de redresser la France et de préparer son avenir. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Cela suppose du courage, et non pas simplement de la démagogie. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.) Il y a six mois, vous étiez pour la semaine de quatre jours et demi, comme l'ensemble de ceux qui vous entourent. Mais vous ne l'avez pas fait, vous l'avez seulement dit ! (« Démission ! Démission ! » sur les bancs du groupe SRC.)

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