Intervention de Frédéric Cuvillier

Séance en hémicycle du 28 février 2013 à 15h00
Débat sur l'avenir des projets d'infrastructures de transport

Frédéric Cuvillier, ministre délégué chargé des transports, de la mer et de la pêche :

Dans quelques jours, nous ferons le bilan de la manière dont ce projet a été mené et nous exposerons comment le Gouvernement entend le poursuivre. Ce sera l'occasion pour moi de le présenter devant la représentation nationale. Il faudra que chacun assume ses responsabilités et le Gouvernement ne fuira pas les siennes : au contraire, il sera présent et fera en sorte que ce qui n'était que mirage et poudre de perlimpinpin (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) en matière de financement des infrastructures de transport devienne une réalité, crédible et solide, grâce à la parole de l'État.

Mesdames et messieurs les parlementaires, au-delà de cet exemple précis et des innombrables sujets qui ont été évoqués, auxquels je ne peux répondre point par point, je souhaiterais vous faire part de notre détermination à engager les réformes nécessaires. Bon nombre d'entre vous ont noté que la dégradation du ferroviaire devait nous amener à faire autrement et à faire autre chose.

Une lettre de mission a été adressée au président Guillaume Pépy, ainsi qu'au président Jacques Rapoport, dans la perspective d'une grande réforme ferroviaire. Dans les tout prochains mois, vous serez amenés à y prendre part – et je réponds par là à André Chassaigne. Il s'agira, par la consolidation du service public, par la création d'un pôle public unifié, par le rassemblement de l'infrastructure et des services, par l'instauration, enfin, d'un dialogue entre l'utilisateur des infrastructures et celui qui les gère, d'employer de manière compétitive, efficace et utile les financements publics.

Nous aurons aussi, dans un dialogue renouvelé, cela a été souligné par Gilles Savary, à faire en sorte que les 13,2 milliards d'euros qui seront mobilisables au niveau de l'Europe permettent un taux de retour suffisamment élevé. J'ai eu l'occasion de m'en entretenir avec Siim Kallas, commissaire chargé des transports : nous avons souhaité abandonner la stratégie que nos prédécesseurs avaient malheureusement adoptée dans de nombreux domaines de la politique européenne, celle de la chaise vide.

En ce qui nous concerne, nous souhaitons au contraire défendre nos projets au niveau européen, rencontrer les acteurs et voir les décideurs, afin de mobiliser un taux de retour qui permette de financer de grandes infrastructures.

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