Intervention de Frédéric Cuvillier

Séance en hémicycle du 28 février 2013 à 15h00
Débat sur l'avenir des projets d'infrastructures de transport

Frédéric Cuvillier, ministre délégué chargé des transports, de la mer et de la pêche :

Nous souhaitons également répondre aux innombrables enjeux sociétaux et environnementaux qui se posent – Eva Sas et Danielle Auroi en ont parlé –, aux enjeux de santé, et à ceux que posent les transferts modaux. Nous devons avoir une vision des transports au service de la société et de la population. Nous devons envisager les choses autrement et abandonner le « tout routier » et le « tout autoroutier ». (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Mais nous ne devons pas, pour autant, nous détourner des grands chantiers : il importe, de ce point de vue, qu'au-delà de nos appartenances politiques, ces grands chantiers apportent une réponse à l'aménagement du territoire, aux enjeux de société et aux enjeux environnementaux. Ils doivent nous permettre de construire les moyens de transport de l'Europe, à base de modalité et d'interopérabilité.

Vous le voyez, ce sont des défis qui vont de la réalité quotidienne aux grandes visions que l'on peut avoir d'un territoire. Ce sont des enjeux complexes et difficiles, qui ne doivent pas être abordés d'un point de vue strictement politique ou politicien, comme j'ai pu l'entendre. C'est seulement par une mobilisation au quotidien que nous rendrons réaliste et finançable la construction des infrastructures qui sont nécessaires sur notre territoire, et c'est seulement ainsi que nous obtiendrons des soutiens.

Jacques Krabal a évoqué, et je l'en remercie, l'enjeu que constituent les industries de transport : il a rappelé que l'emploi est conditionné par la nécessité de structurer et d'impulser qui vient de l'État. Oui, chère Suzanne Tallard, il importe que l'État stratège donne une direction structurante et que, par la demande publique, par les 400 millions d'euros destinés au renouvellement du matériel roulant, par les moyens mis à la disposition des régions, à hauteur de 2 à 3 milliards d'euros de commandes publiques, il soutienne les trains régionaux.

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