Intervention de Jean-Marc Ayrault

Séance en hémicycle du 12 mars 2013 à 15h00
Questions au gouvernement — Grand paris

Jean-Marc Ayrault, Premier ministre :

J'ai pris un engagement, celui d'une ambition pour la France : une métropole parisienne forte et solidaire, qui ne s'occupe pas seulement d'une partie du territoire, mais qui soit aussi attentive aux territoires les plus pauvres, aux populations qui galèrent chaque jour dans le RER et qui ont l'angoisse de ne pas arriver à l'heure au travail.

J'ai pris l'ensemble du projet à bras-le-corps, et je voudrais remercier les élus, de la majorité comme de l'opposition, de la ville de Paris, de la région, des départements, des communes, d'avoir accepté de se mobiliser pour faire de Paris Métropole la grande métropole mondiale dont la France a besoin. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

J'ai annoncé le doublement du financement du transport au quotidien d'ici 2017. Le projet est que 90 % des Franciliens vivent à moins de deux kilomètres d'une gare. Car une gare, c'est un pôle d'échanges, un pôle de projets pour construire du logement, installer des activités, des pôles universitaires. La métropole francilienne aura demain, de par la loi de décentralisation, les moyens de son ambition en matière de logement, de solidarité, les moyens de son développement pour la croissance, pour l'emploi et l'innovation.

Mais, encore une fois, je veux le dire à tous les Français : il ne s'agit pas d'opposer Paris à la province. La loi de décentralisation prévoit des régions fortes, des métropoles fortes, des départements solidaires et une métropole parisienne forte. C'est une France forte à condition qu'elle soit solidaire, et c'est ce que nous avons décidé d'engager. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste et RRDP.)

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