Intervention de Jean-Pierre Le Roch

Séance en hémicycle du 12 mars 2013 à 15h00
Refondation de l'école de la république — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Le Roch :

Dès septembre dernier, plus de 4 300 emplois ont été créés pour répondre à l'urgence et les « emplois d'avenir professeurs » sont entrés en vigueur le 1er janvier. Une réforme des rythmes scolaires a été engagée, qui sera mise en oeuvre dès cette année ou, au plus tard, en 2014.

Le projet de loi que vous proposez, monsieur le ministre, prolonge et développe cet effort en remplissant un double objectif : élever le niveau de connaissances des élèves et le niveau de compétences des enseignants, et réduire les inégalités. Il réaffirme également la priorité accordée au primaire et à la formation des enseignants. À l'échelle du mandat, ce sont 60 000 emplois nouveaux qui soutiendront la refondation de l'école.

Dans ce projet de loi, vous vous engagez à ce que les deux tiers des 21 000 postes d'enseignants titulaires créés pendant le quinquennat soient destinés aux écoles primaires et que, parmi ceux-ci, 3 000 soient consacrés à l'enjeu de la scolarisation précoce, soit aux enfants de moins de trois ans. Les autres postes permettront de renforcer l'encadrement pédagogique dans nos écoles, dispositif seul à même d'apporter une solution concrète aux élèves en difficulté.

Ce projet de loi, et c'est essentiel, crée les écoles supérieures du professorat et de l'éducation. Aussi 26 000 postes seront-ils engagés afin de fournir, au cours d'une année de stage rémunérée et effectuée en alternance, une préparation complète et pratique au métier de professeur des écoles. Un millier de postes supplémentaires d'enseignants permettra d'assurer la formation initiale et continue de ces enseignants stagiaires dans les écoles supérieures du professorat et de l'éducation.

Il est également satisfaisant de constater la pleine intégration de la culture et des langues régionales, notamment dans l'article 27 bis adopté en commission.

Pour conclure, ce projet de refondation vient substituer à l'approche comptable qui a guidé la politique éducative ces dernières années le projet d'une école ambitieuse pour la France et ses enfants.

Car, comme le disait le Président de la République le 9 octobre dernier : « Tout commence par l'école. Elle est le lieu même où se prépare la France de demain. Faire progresser l'école, c'est faire avancer la France ». (« Bravo ! » sur les bancs du groupe UMP.)

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