Intervention de Paul Salen

Séance en hémicycle du 13 mars 2013 à 15h00
Refondation de l'école de la république — Article 1er et rapport annexé, amendement 842

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Salen :

Nous nous accorderons au moins sur le fait que, depuis longtemps déjà, trop de jeunes quittent le système scolaire sans formation et éprouvent de ce fait les pires difficultés à s'intégrer sur le marché du travail.

La comparaison avec l'Allemagne est éclairante : avec un nombre d'apprentis deux fois supérieur, nos voisins enregistrent un taux de chômage des jeunes nettement inférieur au nôtre.

Le précédent gouvernement avait fait de la formation professionnelle une ambition majeure, appuyée sur la volonté de compter rapidement 800 000 jeunes en apprentissage. Aujourd'hui, si ce projet de loi comporte quelques articles proposant un simple toilettage des dispositifs existants et des mesures abrogeant des dispositifs en place, il ne témoigne pas pour autant d'une volonté claire de faire de l'apprentissage et de la formation professionnelle une priorité nationale.

Nous sommes nombreux à penser qu'il faut clairement affirmer la volonté de la nation de voir une part significative de notre jeunesse bénéficier d'une orientation appropriée vers la formation professionnelle, voie d'excellence, et ce dès que possible, afin de permettre aux jeunes en difficulté dans les filières dites généralistes de trouver rapidement une voie qui leur assurera un avenir professionnel. C'est la raison pour laquelle je défends cet amendement.

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