À moi, cette phrase semble bien souligner une des vocations des ESPE – qui les distinguera d'ailleurs, contrairement à ce que j'entends souvent, des IUFM.
Ce qui est vrai, c'est que ce sera très difficile dans les années qui viennent. Nous avons fait des choix – toujours, dans cette entreprise de refondation. La formation initiale doit être remise sur pieds : les 40 000 postes, les jeunes qui arrivent, les générations sacrifiées… – je vais leur consacrer des dispositifs spécifiques, ils n'ont rien eu !
Mais il faut aussi assurer la formation continue, parce qu'on ne peut pas exercer ce métier trente-cinq ou quarante ans, avec les évolutions considérables qui s'y produisent, sans une formation continue beaucoup plus puissante qu'aujourd'hui. Cela fait partie de nos objectifs. Le service public du numérique éducatif notamment aura cette vocation. Cette volonté sera traduite dès la rentrée pour les professeurs des écoles.