La Conférence de Doha s'est achevée le 8 décembre par un accord a minima, insuffisant mais nécessaire, dans la mesure où il permet de prolonger le protocole de Kyoto jusqu'en 2020 dans les conditions souhaitées par l'Union européenne : renforcer la mobilisation politique vers un accord mondial en 2015 et répondre aux pays en développement en matière de réparation des pertes et dommages dus au changement climatique – sans pour autant céder à leurs demandes de compensation financière. La France a notamment fait valoir la mobilisation de la taxe sur les transactions financières et la poursuite de son soutien aux actions de lutte contre le réchauffement climatique, notamment par le biais de l'AFD, dont la moitié d'entre elles est consacrée à cette fin.
Avez-vous l'intention de mobiliser le Parlement français en vue de la conférence de Paris en 2015 ? Si oui, comment ?