Intervention de Jean-François Copé

Séance en hémicycle du 20 mars 2013 à 15h00
Motion de censure

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Copé :

Si vous engagez ce grand changement que j'appelle de mes voeux, alors nous serons à vos côtés. Mais il ne s'agit pas seulement de changer de politique : il convient aussi de changer votre manière de gouverner, parce que notre pays a besoin, pour se battre, de se rassembler, d'avoir confiance en lui-même et en ceux qui le dirigent. Il a besoin de courage et de droiture.

Certes, M. Cahuzac a démissionné sous la pression judiciaire, et si les faits étaient avérés, ce serait extrêmement grave. Mais notre honneur est d'avoir respecté la présomption d'innocence ; honneur dont vous avez singulièrement manqué lorsque vous étiez dans l'opposition ! (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et UDI. – Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)

De plus, vous ébranlez la confiance dans la parole publique en multipliant les dérapages, monsieur Ayrault. Vous laissez vos ministres remettre en cause l'autorité républicaine : pas de désaveu quand le ministre en charge de l'éducation nationale, celui-là même qui prétend donner des cours de morale à nos enfants, s'exprime en faveur de la dépénalisation du cannabis ! (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et UDI.)

Pas de renvoi quand votre ministre des anciens combattants annonce en plein hémicycle une libération d'otages qui n'a, hélas, pas eu lieu !

Pas de condamnation quand votre ministre en charge de l'outre-mer ose comparer Chavez à Léon Blum et au Général de Gaulle,…

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