Intervention de Jean-Marc Ayrault

Séance en hémicycle du 20 mars 2013 à 15h00
Motion de censure

Jean-Marc Ayrault, Premier ministre :

Ma rigueur, c'est d'abord cette détermination – je dis bien : cette détermination – réformiste, assumée et sans faille. « Gouverner, c'est choisir », affirmait Pierre Mendès France. La politique, pour moi et les membres de mon gouvernement, ne peut se concevoir comme un simple ajout de promesses nouvelles que l'on additionne aux acquis sans jamais se poser la question du règlement de la facture. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

J'assume devant vous et devant les Français la stratégie de compétitivité qui impose que la nation consente, en effet, un effort historique pour rétablir son appareil productif et industriel.

J'assume la modernisation de l'action publique et la nouvelle loi de décentralisation, parce que dans le pacte séculaire qui unit la France et son État, chaque fois que la puissance publique a donné l'exemple et l'impulsion, la société tout entière s'est mise en mouvement. C'est ce à quoi nous voulons parvenir.

J'assume d'entreprendre la rénovation complète de notre protection sociale. La laisser se scléroser dans les déficits, c'est la rendre inégalitaire et de moins en moins protectrice.

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