Intervention de François de Rugy

Séance en hémicycle du 28 mars 2013 à 9h30
Circonscription unique pour l'élection des représentants français au parlement européen — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

Il faut donc trouver autre chose.

On nous dit que la question des débats n'est pas une question de fond, mais de forme. Peut-être, mais si l'on commence par éclater les possibilités de débat sur la forme, on nuit forcément au débat de fond.

Je pourrais également parler de la parité hommes-femmes. Chacun sait qu'en présence d'une multiplicité de listes, chacune des listes n'obtient souvient qu'un seul siège : difficile, dans ces conditions, de parvenir à la parité. Mon propos n'est pas de conclure à une surreprésentation systématique des hommes, mais c'est tout de même souvent le cas, nombre de partis préférant présenter des têtes de liste exclusivement masculines – nos collègues de l'UMP voient très bien de quoi je parle. Sur ce point, des listes nationales favoriseraient davantage la parité.

Ne faisant pas partie de la commission des lois, j'ai relu les débats ayant eu lieu au sein de cette commission, lors desquels M. Devedjian a agité la peur de l'« émiettement de la représentation au détriment de l'action ». Si une telle réticence au pluralisme démocratique ne nous étonne pas de la part de l'UMP, je dois avouer qu'elle nous étonne un peu plus quand elle est manifestée par nos collègues du groupe SRC, dont nous comprenons mal ce qu'il faut bien appeler le revirement sur cette question du mode de scrutin aux élections européennes.

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