Intervention de Olivier Audibert Troin

Séance en hémicycle du 2 avril 2013 à 21h30
Sécurisation de l'emploi — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Audibert Troin :

Enfin, et toujours sur la forme, nous avons été très sensibles aux propos du Président de la République, qui soulignait, jeudi dernier, évoquant cet accord national interprofessionnel : « L'accord, tout l'accord, rien que l'accord. »

Comment pourrait-il en être autrement ? Dès lors que l'on a confié aux partenaires sociaux la responsabilité d'une grande négociation sur la sécurisation de l'emploi, il convient de respecter et de retranscrire fidèlement l'accord ainsi trouvé.

Malheureusement, ces avancées, qui font de notre pays une démocratie moderne et apaisée, ne font pas l'unanimité. C'est le moins qu'on puisse dire : sur la gauche de cet hémicycle, nombre de députés alliés à l'extrême gauche refusent ce climat apaisé et consensuel, préférant la confrontation et le refus de toute négociation sérieuse.

Il suffisait d'ailleurs d'entendre cet après-midi Jacqueline Fraysse nous expliquer, au nom du Front de gauche, que son rôle n'était pas d'encadrer, mais de combattre cet accord, ou encore que cet accord portait un coup fatal à la négociation de branche.

C'est d'ailleurs la fracture idéologique – ou le péché originel – des communistes et de l'extrême gauche que de penser que le dialogue social pourrait trouver son âge de raison, comme au sortir de la guerre froide, avec des négociations de branche ultra-centralisées aux mains d'une grande centrale syndicale.

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