Intervention de André Chassaigne

Séance en hémicycle du 4 avril 2013 à 15h00
Sécurisation de l'emploi — Article 2, amendement 465

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Je prends acte des propos du ministre, qui nous assure que nos amendements seront étudiés les uns après les autres et éventuellement pris en compte. Le vote sur l'article 2 dépendra bien évidemment de la discussion que nous aurons eue sur ces amendements.

Nous ne sommes pas partisans du tout ou rien. Si nous avons présenté un amendement de suppression de l'article, c'est sur la base de l'article tel qu'il est actuellement rédigé. Nous demanderons donc une suspension de séance avant le scrutin, pour que notre groupe puisse se concerter quant à son vote.

Pour en revenir à l'amendement, si la formation contribue à la sécurisation des parcours en permettant d'acquérir une qualification, elle contribue aussi, au-delà de la maîtrise d'un métier, à la promotion, ce que nous souhaitons voir inscrit dans la loi.

Un individu n'est plus programmé pour rester, comme avant, toute sa carrière professionnelle au même poste. Mon père, lui, a travaillé toute sa vie sur la même rectifieuse, de fabrication tchèque, chez Michelin, qu'il m'a montrée lorsqu'il m'a fait visiter la manufacture en 1968. Aujourd'hui, c'est fini. L'évolution des technologies et le progrès continuel exigent de l'adaptation. Et je ne parle pas d'une adaptation aux intérêts financiers, avec licenciements boursiers, mais d'une adaptation aux nouvelles technologies et aux nouveaux modes de production que doit induire la planification écologique.

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