Intervention de Vincent Peillon

Séance en hémicycle du 12 septembre 2012 à 21h30
Création des emplois d'avenir — Article 2, amendement 251

Vincent Peillon, ministre de l'éducation nationale :

Je comprends tout à fait votre préoccupation, qui est toujours la même, à savoir que ces emplois d'avenir soient professionnalisants.

Je vous rappelle que le dispositif est prévu pour trois ans, qu'il peut commencer en L2 et se poursuivre jusqu'en M1 et qu'il sera accompagné par les écoles supérieures du professorat et de l'éducation. Il y aura donc en même temps une formation en alternance.

Les discussions qui ont lieu aujourd'hui pour construire les maquettes de ces écoles supérieures et les formations réelles dont disposeront ces étudiants ne doivent pas nous faire préjuger aujourd'hui de la progression que souhaiteront à la fois les étudiants et les pédagogues qui les accompagnent. Être en deuxième année d'université et être en M1, c'est-à-dire avec trois ans d'immersion dans les établissements, ce n'est pas la même chose.

Je l'ai dit avec fermeté : ces postes ne se substitueront jamais à un emploi d'enseignant. Pour autant, un grand nombre d'activités peut avoir lieu avec la classe et ce n'est pas la même chose que de faire cours. Des étudiants, présents depuis trois ans, rémunérés, expérimentés et suivant une formation en école peuvent exercer leur responsabilité dans ce cadre. Je souhaiterais quand même qu'on laisse un peu de liberté pédagogique aux enseignants pour définir la progression.

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