Intervention de Thierry Benoit

Séance en hémicycle du 25 avril 2013 à 9h30
Application de l'article 11 de la constitution — Motion de renvoi en commission

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

Je n'avais pas prévu initialement d'expliquer notre vote, afin de passer au plus vite à l'examen des articles, mais je me suis réinscrit et je vous remercie, monsieur le président, de me donner la parole.

Monsieur de Rugy, je vous côtoie depuis 2007 dans cet hémicycle et je ne vous ferai pas la leçon. J'ai attentivement écouté votre propos de quinze minutes. Vous avez fait un bel exercice, vous parlez bien. Vous avez fait un peu d'esbroufe. Vous avez cité des parlementaires absents ainsi que le rapporteur, qui consultait ses collaborateurs au sujet, j'imagine, des présents textes. Vous avez même feint de croire que les hommes et les femmes de parti étaient des apparatchiks. Je crois pourtant savoir que cela a été votre profession avant que vous soyez élu ; cela vous honore et c'est sans doute ce qui vous a donné une certaine connaissance de la vie de cette assemblée.

Je ne vous ferai pas la morale mais je vais vous dire : continuez de cette manière, avec ce comportement, alors que la France bouillonne, qu'elle est à bout ! Sur les quinze minutes que vous avez utilisées, je regrette que vous n'ayez pas saisi l'occasion d'évoquer davantage le fond du dossier. Vous avez été dans l'esbroufe. Vous avez cité des parlementaires absents. Or, ces dernières semaines, je vous ai vu, vous comme certains des collègues de votre groupe, arriver à des séances, que j'avais suivies assidûment, à minuit ou une heure du matin pour faire un coup d'éclat avant de repartir. Vous savez, on n'en peut plus, de tout ça ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Vous avez à la fois demandé le renvoi en commission et exprimé la nécessité d'aller très vite, de procéder très vite au vote.

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