Intervention de Jean-Pierre Door

Réunion du 15 mai 2013 à 9h00
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

J'ai le bonheur de bien connaître le Conseil national du sida, pour y avoir siégé avant Ségolène Neuville pendant les derniers mois de la précédente mandature. Par ailleurs, je suis membre de l'Union interparlementaire et représente chaque année la France à l'Assemblée parlementaire de la francophonie. Je peux donc vous confirmer que la France n'a pas à rougir de sa contribution à la lutte contre le sida, qu'il s'agisse de l'organisation de cette lutte au niveau national ou de son financement. Notre pays est en effet parmi les plus gros donateurs.

J'aimerais faire une observation et poser une question.

Il y a plusieurs années déjà que l'on parle des tests de dépistages rapides et que l'on se demande quand la France autorisera enfin les autotests. Nous disposons des avis du Conseil national du sida et du Comité consultatif national d'éthique pour les sciences de la vie et de la santé (CCNE). Je crois savoir que de nouvelles études ont encore été demandées. Reste qu'il ne faut pas perdre de temps. Les États-Unis ont déjà autorisé ces tests et il ne faudrait pas que nos citoyens les commandent par internet sans que les pouvoirs publics aient leur mot à dire en ce domaine.

Deuxièmement, une proposition de loi de simplification des normes administratives déposée au Sénat avait suggéré, dans un de ses articles, la fusion des consultations de dépistage anonyme et gratuit (CDAG) et les centres d'information, de dépistage et de diagnostic des infections sexuellement transmissibles (CIDDIST). Cette fusion nous paraissait logique et indispensable. Vous aviez émis quelques réserves à ce propos. Où en êtes-vous de vos réflexions ?

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