Intervention de Daniel Fasquelle

Séance en hémicycle du 23 mai 2013 à 9h30
Projet de loi relatif à l'enseignement supérieur et à la recherche — Article 2, amendements 296 31 22

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Fasquelle :

Nous devons enseigner évidemment l'anglais dans nos universités, nous devons signer des conventions précises pour pouvoir accueillir des étudiants de pays non francophones, mais dans le même temps, nous devons militer en faveur de l'apprentissage d'autres langues que l'anglais pour développer le multilinguisme et le multiculturalisme. Là est le fond du dossier. Nous devons trouver la bonne voie et le bon équilibre et surtout ne pas envoyer de mauvais message.

Ce débat a eu lieu en partie mais nous ne sommes pas allés au bout. Un certain nombre de limites restent à poser plus clairement malgré les amendements des uns et des autres. C'est pourquoi je soutiens cet amendement de suppression en souhaitant que nous puissions débattre sereinement, sans insulte, sur le fond, de l'attractivité de nos universités et de la place du français dans nos universités. Ayons ce beau et grand débat, mettons cet article et nos passions de côté et travaillons tous ensemble. Nous pouvons trouver un accord parce que nous aimons tous l'université et la langue française. Prenons le temps de mener une vraie réflexion sur ce sujet qui le mérite.

1 commentaire :

Le 15/10/2013 à 09:57, laïc a dit :

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Il faudrait faire une loi contre l'enseignement en anglais sur le territoire national. Après tout, nous sommes le pays de Jeanne d'Arc, cela impose de prouver un esprit de résistance face à une langue qui n'apporte rien de particulier si ce n'est la possibilité de fondre les citoyens dans un moule collectif international destructeur des valeurs personnelles et nationales. La construction européenne se fera dans le respect des cultures nationales, et non pas par l'élimination de celles-ci au profit du tout anglais, dont seule l'Angleterre et sa culture plus que limitée profitera. Nous avons lutté en 39-45 contre l'idée d'un surhomme allemand, nous luttons maintenant contre l'idée d'un surhomme nécessairement anglophone.

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