Intervention de Vincent Peillon

Séance en hémicycle du 3 juin 2013 à 15h00
Refondation de l'école de la république — Discussion générale

Vincent Peillon, ministre de l'éducation nationale :

Mesdames et messieurs les députés, je répondrai en quelques mots à vos différentes interventions, que j'ai appréciées.

Le rapport de la Cour des comptes semble provoquer beaucoup d'excitation. Je l'ai reçu avec intérêt, comme les précédents. Évidemment, il pose des questions justes, mais il faut faire un effort pour les comprendre.

La Cour des comptes avait affirmé que nos moyens n'étaient pas convenablement ciblés – vous vous souvenez de ce débat. Cette critique est justifiée : nous avons donc essayé d'y répondre dans le projet de loi. C'est pourquoi tous les postes créés sont fléchés vers les zones d'éducation prioritaire, les territoires ruraux connaissant le plus de difficultés et les territoires ultramarins.

La Cour des comptes avait également souligné que la suppression de la formation des enseignants soulevait une difficulté majeure. Cette critique pouvait sembler de bon sens, mais elle a provoqué un débat à l'époque. Ce projet de loi répond bien entendu à cette préoccupation, en rétablissant la formation des enseignants et l'année de stage correspondante. J'imagine que cette formation n'avait pas été supprimée dans un but pédagogique, mais bien quantitatif ;…

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