Intervention de Pouria Amirshahi

Séance en hémicycle du 13 juin 2013 à 15h00
Déclaration du gouvernement en application de l'article 50-1 de la constitution sur l'immigration professionnelle et étudiante et débat sur cette déclaration

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPouria Amirshahi :

Mais il faut voir, au-delà, dans l'espace économique et culturel de la francophonie. Parlons clairement : l'Afrique de demain peut connaître, l'Afrique connaît déjà, un développement économique extraordinaire et durable. Chacun l'a compris, la Turquie, la Chine, le Brésil… On peut discuter des moyens parfois contestables employés par certaines nations à l'égard de l'Afrique, mais les États d'Afrique sont en droit de discuter avec qui bon leur semble. Alors, que voulons-nous ? Que ces échanges aient lieu en français ou en anglais ? Car si nous faisons venir des cadres chinois, des ingénieurs chinois, des chercheurs chinois, ou turcs, ou brésiliens, ou issus de tous ces pays émergents dont nous parlons, quelle sera notre plus grande force, demain, dans la coexistence des grandes aires linguistiques ? C'est notre langue.

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