Intervention de Valérie Boyer

Réunion du 12 juin 2013 à 9h00
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Boyer :

L'objectif de la loi de novembre 2010 était notamment d'assurer le maintien du niveau de vie des retraités et il avait d'ailleurs été précisé à l'époque qu'il serait nécessaire de remettre la réforme des retraites sur le métier.

Comment mesurer l'impact de l'augmentation du chômage sur les retraites et les cotisations, sachant que vous retenez dans votre rapport l'hypothèse d'un taux de chômage de 7 %, ce qui s'avère totalement impossible compte tenu du taux actuel de 10 à 11 % ?

D'autre part, la réforme en cours du quotient familial aggravera la situation des femmes au travail qui devront donc choisir entre avoir des enfants et travailler. Les inégalités entre les hommes et les femmes se creuseront donc encore davantage, alors qu'elles sont déjà considérables en matière de retraite.

Quelles sont les conséquences de la suppression de ce que l'on a injustement appelé les « niches fiscales » ayant bénéficié aux emplois familiaux ? Ces derniers non seulement rendaient service aux familles mais permettaient aussi et surtout de créer des emplois déclarés et donc des cotisations qui risquent désormais de disparaître du fait de l'augmentation consécutive du travail dissimulé.

Enfin, si la convergence entre secteurs public et privé est un objectif à poursuivre, comment mettre un terme aux inégalités existant au sein même du secteur public ?

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