Intervention de Marie-Louise Fort

Séance en hémicycle du 2 octobre 2012 à 21h30
Déclaration du gouvernement en application de l'article 50-1 de la constitution sur les nouvelles perspectives européennes et débat sur cette déclaration

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Louise Fort :

Comment convaincre ses petits camarades quand on a soi-même douté ? Cela relève de l'héroïsme, vu le nombre d'eurosceptiques : les Verts, une partie du parti socialiste et le front de gauche, sans compter l'autre côté de l'échiquier politique. Hésitation et politiquement correct, voilà votre credo !

Mme Guigou, présidente de la commission des affaires étrangères, a très finement résumé la situation concernant ce traité : « C'est, dit-elle, un héritage Sarkozy que nous n'aimons pas, mais, s'il n'est pas voté, nous sombrerons dans la crise. » Nicolas Sarkozy avait un avantage : il avait une vision politique de l'Europe, pour maintenant et pour après. (Exclamations sur les bancs des groupes SRC, écologiste, GDR et RRDP.) Vous, c'est un vide sidérant ! On supporte pourtant mieux la tempête quand on donne motif à espérer le retour du calme et du soleil.

Doit-on mettre cette absence de perspective sur le compte d'une prudence dommageable ou d'un manque d'imagination ?

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