Intervention de Jean-Luc Laurent

Séance en hémicycle du 2 octobre 2012 à 21h30
Déclaration du gouvernement en application de l'article 50-1 de la constitution sur les nouvelles perspectives européennes et débat sur cette déclaration

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Laurent :

Complété, il a commencé à l'être lors du sommet européen du 28 juin. Il devra l'être plus fortement pour faire plus que compenser la logique mortifère de l'austérité, héritée de l'époque surnommée « Merkozy ». Il faut développer une politique de croissance en Europe par une politique active de la Banque centrale, par une politique de change qui réduise la surévaluation de l'euro, par de grands investissements mutualisés et par la relance salariale dans les pays qui le peuvent – dans les pays qui le doivent, dirai-je même, car la monnaie unique, puisqu'elle est là, crée des solidarités dans les deux sens : les fourmis doivent des comptes aux cigales !

Le Président de la République a pris les choses en main le 28 juin. Nous mesurons la difficulté de l'exercice et nous ne cédons pas à la facilité de l'accabler, mais nous voulons au contraire lui donner du temps. Nos partenaires européens sont peu commodes, et les interlocuteurs formés dans le moule technocratique et libéral de Bruxelles sont légion. Nous le savons, la route sera longue !

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