Intervention de Bernard Cazeneuve

Séance en hémicycle du 2 octobre 2012 à 21h30
Déclaration du gouvernement en application de l'article 50-1 de la constitution sur les nouvelles perspectives européennes et débat sur cette déclaration

Bernard Cazeneuve, ministre délégué chargé des affaires européennes :

Entre un traité qui exclut toute perspective de croissance et de solidarité, et la politique dont je viens de vous parler, il y a une différence profonde, celle qui sépare en France et en Europe, les politiques de la droite libérale et les politiques de la gauche progressiste qui croit à la solidarité, à la croissance et qui refuse la condamnation des peuples à l'austérité à perte de vue (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, GDR et RRDP.)

Si vous votez pour ce traité parce que vous avez le sentiment que nous allons mener la même politique que la vôtre, alors renoncez-y, parce que je suis convaincu qu'il y aura une majorité suffisamment forte et unie pour donner au Président de la République la force dont il a besoin (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, GDR et RRDP) pour aller plus loin dans la réorientation de la politique de l'Union européenne et pour faire en sorte que nous puissions gagner cette bataille.

Je voudrais conclure en reprenant quelques-uns des propos totalement erronés de M. Étienne Blanc dont je me demande s'il a lu le traité. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

Premier argument de M. Étienne Blanc : la Cour de justice de l'Union européenne pourra – preuve de la dimension punitive, sérieuse et rigoureuse du traité alors négocié – rappeler les États à l'ordre, dès lors que ceux-ci ne respectent pas les équilibres budgétaires auxquels ils doivent se conformer. C'est faux !

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