Intervention de Gabriel Serville

Séance en hémicycle du 25 juin 2013 à 21h30
Consommation — Article 1er, amendement 525

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Serville :

Je ne voudrais pas que nous nous trompions de débat. Je répondrai à mes collègues Abad et Debré que c'est, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, que la Constitution a été modifiée et que le qualificatif « indivisible » a été supprimé. La nation n'est plus « une et indivisible », elle est « une », tout simplement parce que l'on s'est référé à un principe de réalité qui démontre que cette République n'est pas divisible parce qu'elle est fondamentalement divisée.

Cela dit, je suis un républicain convaincu et lorsque je parle de nos réalités, de nos vérités, je ne demande pas que les outre-mer sortent du contexte républicain, mais qu'un certain nombre de particularités soient prises en considération lorsque l'on rédige la loi. Ce n'est pas par hasard si, en novembre 2008, les émeutes ont commencé à éclater en Guyane, émeutes qui étaient générées par le coût de la vie, par la misère d'un certain nombre de personnes. Lorsque les consommateurs se trouvaient dans des situations difficiles, il n'y avait pas d'association pour assurer correctement leur défense.

Il est donc nécessaire de débattre sur le fond. Sans doute la forme peut-elle, parfois, ne pas vous convenir – ce que j'entends et ce que je comprends –, mais ce qui importe, ce soir, chers collègues, c'est de prendre le temps d'aborder le fond de la question posée par certains collègues et qui mérite toute notre attention.

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