Intervention de Pierre Moscovici

Séance en hémicycle du 2 juillet 2013 à 21h30
Débat d'orientation des finances publiques

Pierre Moscovici, ministre de l'économie et des finances :

Ce sont les vues que j'ai fait valoir à Bruxelles lorsque nous avons discuté, au conseil Ecofin, des recommandations adressées à la France, concernant notamment la réforme des retraites. Ces recommandations me paraissaient en effet exagérément et inutilement précises et prescriptives, parfois même intrusives. Comme vous le savez, nous avons été entendus sur ce point.

J'ajoute que la coordination, ce n'est pas la synchronisation. Il ne s'agit pas d'avoir une approche « taille unique ». Au contraire, la coordination suppose que les différents pays s'ajustent de manière différente en fonction de leurs situations particulières.

Pour apporter une réponse à la hauteur des défis, il faut aussi prendre à bras-le-corps notre problème de compétitivité. Combien de gouvernements peuvent en vérité prétendre avoir fait autant sur ce sujet que le nôtre en seulement un an ? Je rappellerai à cet égard quelques mesures fondamentales que nous avons prises. Tout d'abord, nous réalisons un effort considérable de 20 milliards d'euros pour la compétitivité. Cette somme est consacrée au crédit d'impôt compétitivité emploi, pour baisser le coût du travail. D'ailleurs, l'écart entre le coût du travail en France et en Allemagne est en train de se réduire. C'est là une première source de compétitivité.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion