Intervention de Pascal Ferey

Réunion du 9 juillet 2013 à 17h00
Délégation aux outre-mer

Pascal Ferey, vice-président de la FNSEA :

À titre de président de chambre d'agriculture, je me sens autorisé à intervenir. En métropole, l'État a délégué aux chambres d'agriculture toutes les missions d'installation. Celles-ci se font donc au nom de l'établissement public, mais sans le budget correspondant. Aujourd'hui, ce sont les chambres d'agriculture et l'impôt foncier des compatriotes qui servent à accompagner tous les souhaits d'installation, l'information étant rassemblée au sein d'un guichet unique qui est le PII. Je conseillerais aux départements d'outre-mer d'essayer de garder ce particularisme, s'ils le peuvent, qui consiste à laisser à l'ASP l'ensemble des moyens humains nécessaires à l'information et à l'encadrement pour l'installation des jeunes agriculteurs. Dans mon département, rien que sur le point info, je consacre un budget de 200 000 euros par an. Encore l'ai-je bloqué, parce qu'il devenait exponentiel avec les normes de suivi prévues par la circulaire du mois de décembre 2012.

Sur un sujet aussi fondamental que l'agriculture des départements d'outre-mer, je ne répondrai pas au coup de griffe de tout à l'heure : que la chambre d'agriculture de La Réunion soit gérée par une autre majorité ne me perturbe pas. Les agriculteurs ont fait un choix, qu'on le regrette ou pas n'est pas le sujet. Ce qui me navre, c'est que le développement agricole et l'installation des jeunes agriculteurs soient plus particulièrement portés par la Fédération régionale des coopératives agricoles.

J'ai eu la naïveté de penser qu'il n'y aurait qu'un seul intervenant par structure. Je m'aperçois qu'il y en a trois, sauf pour la FNSEA. Je m'autoriserai un peu plus de temps de parole selon les réponses que j'aurai à donner.

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