Intervention de Sébastien Bellemene

Réunion du 9 juillet 2013 à 17h00
Délégation aux outre-mer

Sébastien Bellemene, président de Jeunes agriculteurs outre-mer :

Il déterminerait les orientations politiques au niveau régional. Aujourd'hui, la CDOA concentre un peu tous les types d'actions. Nous voudrions qu'elle conserve ses fonctions les plus techniques, mais qu'elle laisse les orientations politiques au CRI. L'autre instance serait plutôt un lieu d'échanges entre les territoires d'outre-mer, où les uns et les autres pourraient mutualiser leurs expériences.

Il faudrait également abonder l'enveloppe PIDIL (programme pour l'installation des jeunes en agriculture et le développement des initiatives locales) – ce qui permettrait notamment de réaliser une meilleure communication auprès des agriculteurs. À l'heure actuelle, cette enveloppe est exclusivement consommée par l'ASP. Les projets des jeunes agriculteurs sont examinés simplement au regard de l'enveloppe et non de la pertinence des actions proposées.

Dans le cadre du renforcement du point info installation – qui sera appelé désormais point accueil installation – les 500 euros consacrés au suivi pré-installation et post-installation devront être conservés. Cette somme peut aider à l'organisation de réunions d'échanges.

Très importante aussi serait l'harmonisation, entre nos départements, des productions référencées à l'AMEXA (assurance maladie des exploitants agricoles) afin de disposer d'une base commune. Par exemple, à la Martinique, la filière caprine n'existe pas. Pour pouvoir élever des cabris, il faut faire de la canne-banane. À La Réunion, c'est la production équine qui n'est pas reconnue, de même que l'escargot et beaucoup d'autres petites filières qui demandent à être homologuées comme productions à part entière. Ce qui existe dans l'hexagone doit pouvoir être adapté outre-mer.

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