Intervention de Gabriel Serville

Réunion du 9 juillet 2013 à 17h00
Délégation aux outre-mer

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Serville :

Je conclurai sur une inquiétude. N'étant pas un spécialiste de l'agriculture, si j'assiste à cette table ronde, c'est pour écouter les acteurs de terrain dans le but de faire des propositions lors de l'examen du projet de loi d'avenir.

J'étais perplexe mais je le suis encore davantage devant les problématiques auxquelles vous êtes confrontés. Comment faire en sorte que le Gouvernement prenne en compte nos territoires dans le projet de loi d'avenir ? Ce texte comprendra-t-il un volet dédié aux outre-mer ? Il semble que ce n'est pas si sûr, ce qui risque de rendre les choses plus difficiles pour nous ; mais nous défendrons les intérêts de nos populations.

Compte tenu de l'éloignement des outre-mer, les normes définies en métropole sont très souvent en décalage avec la réalité vécue sur le terrain. Il nous faut amener le Gouvernement à comprendre nos particularités.

Nous devons nous attacher à définir des dénominateurs communs – éloignement, gouvernance, eau, normes phytosanitaires, retraites – et nous rassembler autour de ces problématiques communes, en évitant surtout de nous disperser sur des sujets qui ne nous sont pas communs. Je suis élu de Guyane. La terre y est abondante, mais pas toujours fertile, et les agriculteurs se plaignent des difficultés qu'ils rencontrent pour accéder au foncier, tandis que de leur côté, les services de l'État invoquent des dossiers mal montés. Cette situation montre que nous devons renforcer l'accompagnement des agriculteurs.

Je vous invite, Messieurs, à garder le contact avec nous pour nous aider, lors de l'examen du projet de loi d'avenir, à défendre les intérêts de vos territoires.

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