Avant de passer la parole à nos rapporteurs, Mme Marie-Noëlle Battistel et M. Éric Straumann, je vais brièvement rappeler le contexte et les raisons qui nous avaient amenés à lancer un travail sur l'hydroélectricité. Il relevait de la responsabilité de notre commission de savoir si la remise en concurrence des concessions hydrauliques, sur la voie de laquelle la France s'était engagée, était une impérieuse nécessité ou, au contraire, si nous pouvions réfléchir à l'élaboration de scénarios alternatifs. Nous avions évoqué cette question en commission élargie en présence de Mme Delphine Batho, alors ministre de l'écologie et qui est aujourd'hui parmi nous. Elle avait largement soutenu cette initiative.
Le travail qui s'en est suivi s'est révélé particulièrement long, conséquent, et a nécessité beaucoup de réflexion. C'est la raison pour laquelle nous avons procédé en deux temps : une phase de diagnostic, en avril dernier, et un temps d'élaboration de différents scénarios alternatifs, avec l'ambition de s'écarter de la voie unique. Ce soir vous sont présentés les scénarios du possible, pour ces barrages qui constituent un enjeu majeur pour le mix électrique, les territoires et le développement durable. Nous aurons la possibilité d'obtenir une réponse du gouvernement lors de l'audition de M. Philippe Martin qui se tiendra dans la soirée.