En conclusion, un chiffre m’inquiète, monsieur le ministre : en 2014, nous allons être obligés d’emprunter 180 milliards d’euros. Nous allons être le premier emprunteur en euros au monde ! Pour le moment, les choses se passent bien. C’est l’héritage – n’est-ce pas, monsieur Baroin ? – de la précédente majorité, mais, je suis honnête, vous y avez aussi contribué. Et quand Pierre Moscovici s’est précipité à Bruxelles il y a quinze jours pour dire que son budget était sérieux, ses interlocuteurs ont trouvé l’hypothèse de croissance pertinente. En revanche – lisez les rapports du FMI et ceux de la Commission européenne : tout le monde nous attend sur la réforme des retraites. Or c’est une non-réforme.