Intervention de Philippe Vigier

Séance en hémicycle du 23 juillet 2013 à 15h00
Règlement du budget et approbation des comptes de l'année 2012 — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

D’ailleurs, les résultats que vous revendiquez s’expliquent par un artifice grossier, selon le rapporteur général dont les propos sont toujours très sensés : vous n’intégrez pas les dépenses exceptionnelles dans vos calculs. À nos yeux, vous n’avez donc pas fait le choix courageux d’une diminution des dépenses publiques.

La politique de non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite a été balayée d’un revers de main, alors que la modernisation de l’action publique n’a pas encore trouvé sa traduction concrète, hormis le fait que nous ayons perdu un ministre en ligne. Vous avez d’ailleurs reconnu que la RGPP avait permis de faire 12 milliards d’euros d’économies en cinq ans, ce dont je vous donne acte.

Près de 30 milliards d’impôts supplémentaires en 2013 : voilà la facture pour les ménages et les entreprises qui payent cher cette politique. J’ajoute, à la suite d’Hervé Mariton, que nous attendons beaucoup de 2014. Quand le Président de la République prend la parole, j’écoute et je regarde. Nous n’augmenterons pas les impôts en 2014, avait-il dit. Or, j’ai constaté le 14 juillet qu’il était un peu moins sûr.

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