Intervention de Laurent Fabius

Séance en hémicycle du 9 octobre 2013 à 15h00
Questions au gouvernement — Situation en centrafrique

Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères :

Monsieur le député, il est vrai qu’il y a de cela quelques jours, le Président de la République, dans son discours devant l’Assemblée générale des Nations unies, a lancé un cri d’alarme au sujet de la Centrafrique.

Ce petit pays cumule toutes les difficultés et tous les malheurs. Se pose tout d’abord un problème sécuritaire de grande ampleur puisque, sur 5 millions d’habitants, 400 000 personnes ont déjà été déplacées, et que sont commis des exactions, des viols, des meurtres. Se pose également un problème de transition politique, puisque le Président de la République, M. Michel Djotodia, et son Premier ministre ne sont en place qu’à titre provisoire, avant les élections. Se pose enfin un problème humanitaire de première grandeur : songez, mesdames et messieurs les députés, que ce pays de 5 millions d’habitants compte en tout et pour tout sept chirurgiens.

La communauté internationale, l’Union africaine, les voisins de la Centrafrique et la France doivent donc se mobiliser pour stabiliser la situation. Demain, aux Nations unies, sera votée la première résolution sur proposition de la France ; elle permettra d’avancer.

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