Intervention de Christian Jacob

Séance en hémicycle du 3 juillet 2012 à 15h00
Déclaration de politique générale du gouvernement débat et vote sur cette déclaration — Déclaration de politique générale du gouvernement

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

Ce droit est un acquis de la révision constitutionnelle. Vous avez bafoué notre Constitution, monsieur le Premier ministre. (Vifs applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

C'est une accumulation de décisions aussi malheureuses qu'inacceptables. J'espère que les députés de la majorité auront à coeur de faire respecter les droits du Parlement en général (« Comme vous ! » sur plusieurs bancs du groupe SRC) et ceux de l'opposition en particulier, comme nous l'avons fait. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP - Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)

En six semaines d'exercice du pouvoir, vous avez fait des annonces inconséquentes sur le temps scolaire, sur la justice des mineurs, sur les contrôles d'identité. Alors que notre police nationale et notre gendarmerie ont d'abord besoin du soutien total de la Nation et non pas de suspicion, vous avez jeté la suspicion sur elles. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

En six semaines, vous avez dépensé sans compter, distribuant les cadeaux électoraux pour assurer votre victoire. Vous avez dépensé 20 milliards d'euros en six semaines comme on craque une allumette. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP - Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)

Pour nous, il n'y a plus de doute : ce que vous avez décidé et ce que vous venez d'annoncer est dangereux sur le plan économique, injuste sur le plan social pour les familles et irréparable sur le plan budgétaire pour le pays.

Oui, votre politique économique est dangereuse : elle est dangereuse pour le pouvoir d'achat des Français qui travaillent, dangereuse aussi pour la compétitivité de nos entreprises.

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