Intervention de Jean-Louis Borloo

Séance en hémicycle du 4 septembre 2013 à 16h00
Déclaration du gouvernement sur la situation en syrie et débat sur cette déclaration

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Borloo :

Il faut évidemment attendre la prise de position de l’ONU. Le président Poutine vient de déclarer que « la Russie n’agira de manière décisive que si elle obtient des preuves de l’utilisation par Damas d’armes chimiques en Syrie ». Elle est donc prête à agir de manière décisive. M. Poutine a ajouté qu’il suspendait, dans cette hypothèse, la livraison des missiles sol-air S-300 à la Syrie. Les Iraniens eux-mêmes, comme vous le savez, mesdames et messieurs, sont terriblement meurtris par l’usage des armes chimiques. Ils en sont les premières victimes de notre temps. Munie de preuves irréfutables, la communauté internationale sera peut-être au rendez-vous et rien ne vous permet d’affirmer aujourd’hui, monsieur le Premier ministre, avant la publication du rapport de l’ONU, qu’un veto sera utilisé au Conseil de sécurité.

Et quand bien même, mesdames et messieurs ! La France a signé la Charte de l’ONU. Elle prévoit le transfert du maintien de la paix à l’ONU et, en cas de blocage d’un membre permanent du Conseil de sécurité, la résolution 377 permet à l’assemblée générale des Nations unies de passer outre par un vote et des préconisations à la majorité simple.

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