Intervention de Jean-Marc Ayrault

Séance en hémicycle du 4 septembre 2013 à 16h00
Déclaration du gouvernement sur la situation en syrie et débat sur cette déclaration

Jean-Marc Ayrault, Premier ministre :

Il n’empêche, j’assume. Au nom de mon groupe, j’ai soutenu cette intervention – elle a commencé avec la déclaration de François Fillon devant l’Assemblée nationale en mars 2011, mais elle fut plus longue que prévu et n’était toujours pas terminée en juillet 2011. Et lorsque le Gouvernement a demandé, conformément à l’article 35 de la Constitution, l’autorisation de la prolonger, tous les députés socialistes – ou du moins la quasi-totalité d’entre eux –, qui étaient alors dans l’opposition, l’ont votée. Nous l’avons votée, parce que c’était notre responsabilité.

Mesdames, messieurs les députés, je vous demande, du fond du coeur, de vous rassembler, parce que la situation est suffisamment grave, et parce que la menace de Bachar al-Assad – et notamment cette interview qui nous est parvenue en pleine réunion lundi – est tellement forte, tellement violente ! Et d’abord contre son peuple, puisqu’il parle de « liquider » son opposition.

« Liquider » : les mots résonnent ! Au moment où le Président François Hollande et son homologue Joachim Gauck échangent des paroles fortes sur notre passé commun,…

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