Intervention de Edward Jossa

Réunion du 15 octobre 2013 à 17h00
Délégation aux outre-mer

Edward Jossa, président directeur général de l'ASP :

Franchement, sur la question de la BPI, je suis en difficulté. J'avoue ne pas connaître suffisamment l'organisation ni les missions de la BPI pour donner un avis qualifié. Mais j'aurais tendance à vous mettre en garde contre les risques de dilution de l'activité de la BPI, qui intervient sur un certain nombre de projets lourds.

Je pense qu'il faut plutôt travailler sur la viabilité des projets qui conduisent les banques à accorder des prêts bonifiés. Ce n'est pas en mettant de l'argent supplémentaire qu'il convient d'agir, c'est en viabilisant les projets – ce qui n'est pas le plus facile, je le reconnais. Si les projets sont viables, il n'y a pas de raison que les banques n'y aillent pas.

On peut également s'interroger sur l'intérêt d'avoir des exploitations un peu plus importantes et de mettre quelques forces en commun pour augmenter les superficies, ce qui permettrait d'accroître la mécanisation sur les exploitations. En effet, la principale cause de non viabilité des exploitations est leur petite taille.

Si l'on veut régler le problème, la subvention à fonds perdus me paraîtrait plus logique qu'un système de financement : que ce soit la BPI ou d'autres, il faut rembourser ; pour rembourser, il faut que le projet soit viable. Le sujet, ce n'est pas le vecteur, c'est bien le projet.

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