Intervention de Bruno Le Roux

Séance en hémicycle du 29 novembre 2013 à 15h00
Renforcement de la lutte contre le système prostitutionnel — Au règlement

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

Nous devons aborder ce débat de société avec toute la hauteur qu’il convient. Nous avons choisi, pour notre part, comme l’a fait la ministre ce matin, de mettre des mots sur les situations, de nous exprimer le plus clairement possible et de ne pas masquer les violences en recourant à des formules convenues. Nous devons dénoncer les comportements, les violences, avec des mots qui, sans blesser personne ici, décrivent les situations réelles.

C’est ce qu’a fait, après la ministre ce matin, Jean-Marc Germain. C’est ce que nous allons essayer de faire dans chacune de nos interventions, afin de bien poser le problème. Nous pouvons comprendre que les analyses diffèrent. Nous ne portons, dans les propos que nous tenons au nom de notre groupe, aucun jugement sur ceux qui ont une conception différente de la nôtre. Nous avons choisi, pour ce débat, de mettre des mots forts sur les choses au lieu de nous en tenir à des postures convenues ou nous ramenant à d’autres débats.

Nous avons rarement des débats de ce type dans l’hémicycle. Il ne faut voir, dans les mots employés par Jean-Marc Germain, aucune défiance, aucune critique, aucune mise en cause d’aucune posture, mais simplement l’affirmation d’une position, qui n’est certes pas unanime, mais très majoritaire dans notre groupe.

J’ai également entendu M. Borloo. Je veux redire, ici, que je suis fier de la façon dont la ministre, les rapporteurs, Jean-Marc Germain et le président de la commission spéciale lui-même ont su employer les mots justes pour défendre cette proposition de loi

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