Intervention de Thierry Braillard

Séance en hémicycle du 3 décembre 2013 à 21h30
Projet de loi de finances rectificative pour 2013 — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Braillard :

Au-delà des coûts, l’autre défi pour la croissance c’est le financement de l’économie. La nature très intermédiée du financement de l’économie française pose problème. L’assainissement du système bancaire via les nouveaux ratios de liquidités a des effets amplifiés par les réticences des banques à accorder des crédits. Certes, la demande de prêts demeure limitée, comme le montrent les prévisions d’investissement pour 2014. Mais dans le cas d’une accélération de la demande, l’insuffisance des crédits bancaires pourrait poser problème. Il faut donc faciliter le recours au financement direct via l’épargne longue. C’est l’objectif des mesures de ce collectif budgétaire relatives notamment à l’assurance vie.

Des produits « eurocroissance » seront créés pour favoriser l’investissement dans les unités de compte. Les contrats investis dans les PME et l’économie sociale et solidaire, à laquelle je sais que vous êtes très sensible, bénéficieront d’un abattement fiscal.

Pour conclure, la priorité du budget 2013 a porté principalement sur la baisse du déficit public. Celle-ci a été effective. Dire le contraire est faux. C’est pourtant ce que rappelle à l’envi l’opposition. Les finances publiques de la France sont dans un meilleur état qu’il y a un an, dans un meilleur état qu’il y a deux ans, et dans un meilleur état qu’il y a trois ans.

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