Intervention de Pierre Moscovici

Séance en hémicycle du 3 décembre 2013 à 21h30
Projet de loi de finances rectificative pour 2013 — Discussion générale

Pierre Moscovici, ministre de l’économie et des finances :

Nous menons une politique sérieuse, et c’est une nécessité. Nul ne peut considérer, à gauche, que l’endettement est une panacée. Une économie qui s’endette, c’est une économie qui s’affaiblit. Un euro consacré à la dette publique, c’est un euro en moins pour le service public, pour l’hôpital, pour l’éducation ; c’est un euro en moins pour l’emploi, un euro en moins pour la compétitivité, un euro en moins pour les entreprises de votre circonscription, un euro en moins pour le territoire dont vous avez la responsabilité.

Le sérieux, ce n’est pas l’austérité. Nous finançons nos priorités pour l’avenir, qui sont, je le rappelle, l’éducation, la sécurité et la justice. Nous finançons les politiques pour l’emploi, et nous le faisons sans la moindre honte. Nous n’avons pas à avoir l’emploi aidé honteux, quand des populations, notamment les jeunes, se trouvent éloignées de l’emploi. Il importe de mettre en oeuvre des dispositifs spécifiques, comme nous le faisons : ils s’appellent emplois d’avenir ou contrats de génération et permettent de trouver une formation, une qualification et d’entrer sur le marché du travail. Nous ne perdons pas de vue, cela va de soi, notre objectif de justice fiscale…

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