Voilà en peu de mots résumée l'incurie des précédents gouvernements qui ont laissé filer les déficits sans engager les réformes indispensables à la consolidation de notre protection sociale. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Beaucoup de chiffres ayant déjà été donnés à cette tribune, que nous aurons l'occasion de citer de nouveau lors des débats, je reviendrai seulement sur ceux concernant la dette sociale que l'on fait porter aux générations à venir.
En quatre exercices, de 2010 à 2013, la CADES aura repris presque autant de dettes que pendant les quatorze premiers exercices de son existence entre 1996 et 2009.