Intervention de Christian Eckert

Séance en hémicycle du 19 décembre 2013 à 9h30
Loi de finances pour 2014 — Présentation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Eckert, rapporteur général de la commission des finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire :

…deux qualités qui me semblent tout à fait nécessaires.

Je pense aussi aux équipes, particulièrement à celle du rapporteur général, qui ont jour et nuit, week-ends compris, travaillé sur les dizaines de rapports qui vous ont été présentés. Nul n’ignore que le rapporteur général ne tient pas la plume pour les 300 pages que compte chacun d’entre eux. S’il les conçoit, les relit et les assume, vous savez très bien, mes chers collègues, que la production écrite, de très grande qualité, est due particulièrement à ces équipes. Je les remercie donc vivement au nom de l’ensemble de l’Assemblée, qui a ainsi pu profiter d’analyses extrêmement intéressantes, sur lesquelles chacun d’entre nous a pu s’appuyer. Tout cela s’est fait en relation permanente avec le cabinet du ministre et les services de Bercy. Il nous est arrivé de ne pas être d’accord, monsieur le ministre, et d’avoir quelques échanges francs, mais je crois que tout s’est déroulé dans un respect mutuel, tant au niveau des personnes que des idées.

Mes chers collègues, le Sénat ayant rejeté le projet de loi de finances pour 2014, en nouvelle lecture comme en première lecture, conformément à l’article 45, alinéa 4 de la Constitution, le Gouvernement nous demande de statuer en dernier ressort. Il n’y a pas eu de texte commun. L’Assemblée doit donc de prononcer sur le texte qu’elle a adopté en deuxième lecture. J’ai une nouvelle, bonne ou mauvaise, c’est selon : bonne parce qu’elle nous permettra d’abréger nos travaux, et mauvaise parce qu’elle peut provoquer de la frustration, par exemple chez M. de Courson.

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