Intervention de Éric Alauzet

Séance en hémicycle du 19 décembre 2013 à 9h30
Loi de finances pour 2014 — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Alauzet :

De l’autre côté, le Gouvernement annonce également une réduction de la dépense publique, mais de moitié, ce qui est plus raisonnable. Cela reste important et extrêmement difficile et périlleux à mettre en oeuvre. Ce ne sera pas sans conséquence sur les services publics et sur l’emploi public. Les écologistes insistent donc pour que la France accélère la mise en oeuvre des mesures recensées par l’OCDE pour restaurer la base fiscale, lutter contre l’évasion fiscale et s’inscrire dans une trajectoire d’extinction de l’évasion fiscale, estimée à plus de 1 000 milliards d’euros en Europe, le but étant d’alléger la pression sur la baisse de la dépense publique, et pas seulement sur l’augmentation des impôts.

Un engagement européen est venu compléter le travail important réalisé depuis le début de ce mandat. Concernant le débat sur la dépense publique, le curseur a clairement bougé entre la gauche et la droite, parce que la situation a changé. Quand la gauche agissait encore pour maintenir un haut niveau d’action publique, la droite disait vouloir le baisser… mais continuait tout de même à alourdir la dépense publique. Il est clair que le débat porte aujourd’hui sur une réduction des dépenses de 50 ou de 130 milliards. Le président de la commission a précisé tout à l’heure qu’il fallait éviter la brutalité et agir progressivement. Mesdames et messieurs de l’opposition, une réduction de 130 milliards n’a rien de progressif ! C’est même extrêmement brutal !

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