Intervention de Vincent Peillon

Séance en hémicycle du 8 janvier 2014 à 15h00
Questions au gouvernement — Rythmes scolaires

Vincent Peillon, ministre de l’éducation nationale :

Dans le domaine de l’éducation nationale, il faut bien mesurer que la situation où se trouve notre pays, révélée par l’enquête PISA et rappelée par Mme Bechtel il y a quelques instants – je pense notamment aux 150 000 élèves décrocheurs – appelle un sursaut de tous, de la bonne volonté, une certaine élévation et, sans doute, parfois un peu de générosité et d’intelligence.

Oui, nous avons à refonder le système éducatif français, ce qui suppose de grandes réformes : la priorité au primaire, la création de postes, la réforme de la formation des enseignants et des programmes – cette dernière réforme étant déjà engagée –, sans oublier l’introduction du numérique et du meilleur temps scolaire pour les élèves. C’est ce que permettent le retour à la semaine de quatre jours et demi et l’instauration de la journée raccourcie, qui permet de renouer avec une grande ambition républicaine, celle de l’école de Jules Ferry, qui voulait que chaque enfant, quel que soit son milieu d’origine, puisse avoir accès au meilleur de la culture.

La loi de refondation que vous avez votée prévoit que chaque enfant de France pourra bénéficier du parcours d’éducation artistique et culturel. Parmi les nouvelles activités proposées après le temps de scolarité obligatoire, 30 % sont consacrées à des activités culturelles ; un million d’enfants en ont déjà profité. C’est un grand progrès, surtout pour les enfants qui n’y avaient pas accès, d’autant plus qu’aujourd’hui ces activités peuvent être gratuites.

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