Intervention de Valérie Pecresse

Séance en hémicycle du 10 janvier 2014 à 9h30
Agriculture alimentation et forêt — Article 12

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Pecresse :

En réalité, vous ne savez sans doute pas que, à chaque fois qu’il s’agit de préserver des terres agricoles en Île-de-France, se révèle la tentation, pour les services de l’État et certaines collectivités, pour faire bonne mesure, d’ajouter à ces terres agricoles un certain nombre d’espaces que l’on qualifie de « verts » ou de « forestiers ». Du coup, au lieu de préserver les exploitations agricoles et donc la vitalité et la compétitivité de notre agriculture, on crée un territoire composé d’espaces mixtes qui compensent artificiellement la perte d’activité agricole. Voilà ce que je veux que l’on évite.

Il ne s’agit évidemment pas de travailler à la disparition des espaces verts en Île-de-France. Comme je vous l’ai dit, je suis vice-présidente d’un parc naturel – le plus ancien des parcs naturels régionaux d’Île-de-France, celui de la vallée de Chevreuse. Nous avons souhaité l’étendre au département de l’Essonne et à Montfort-l’Amaury. C’est aujourd’hui le parc naturel d’Île-de-France qui a la plus grande vitalité. Si nous l’avons étendu à des dizaines de communes nouvelles, c’est justement pour préserver le caractère naturel de notre région. Ce n’est donc certainement pas vous qui n’allez m’expliquer ce que sont la densification et l’étalement urbain : voilà des années que je me bats contre eux ! Ne soyez pas condescendant.

Je voudrais vous donner un exemple très concret pour que vous compreniez bien le problème.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion