Intervention de Véronique Besse

Séance en hémicycle du 3 juillet 2012 à 15h00
Déclaration de politique générale du gouvernement débat et vote sur cette déclaration — Déclaration de politique générale du gouvernement

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Besse :

Une petite loi pour les étrangers, en promettant le droit de vote, et en sacrifiant la citoyenneté française au profit d'un nouvel électorat potentiel. (Mêmes mouvements.)

Une petite loi pour le lobby de l'euthanasie, en proposant la mort aux plus fragiles plutôt que la solidarité et le développement des soins palliatifs. (Mêmes mouvements.)

Des garanties aux fonctionnaires, en promettant qu'il n'y aura pas de baisse des effectifs.

Et enfin, une mesure qui est, certes, symbolique : l'augmentation du SMIC. Il reste à savoir ce que vous prévoyez pour garantir la compétitivité de nos entreprises, et la pérennité de leurs emplois. En réalité, vous préparez la déstructuration de notre société à grand renfort de promesses et de vieilles lunes.

Où est l'intérêt général ? Que faites-vous des valeurs fondamentales de notre pays ? (Mêmes mouvements.)

La société que vous proposez, c'est une société pulvérisée, éclatée et impuissante. Les Français seront isolés les uns des autres, ils ne partageront plus rien : aucun avenir commun ne leur est proposé.

Pire, toutes les valeurs fondamentales de notre société sont menacées : la famille, la liberté d'entreprendre, la responsabilité, la solidarité, ainsi que la nation elle-même, fractionnée en petites communautés d'intérêts.

Cette politique est déraisonnable. Vous proposez de déposséder la France par le haut, de fractionner notre société, de faire peser le coût de vos propositions sur le dos des Français et des générations futures.

Vous comprendrez, monsieur le Premier ministre, que le Mouvement pour la France, que je représente, ainsi que nos amis souverainistes et les parlementaires attachés aux valeurs fondamentales de la France, ne puisse voter la confiance à votre gouvernement.

Nous ne participerons pas à cette débâcle. Vous avez aujourd'hui tous les pouvoirs, vous serez tenus pour responsables devant l'Histoire et devant le peuple français du désastre auquel vous nous conduisez.

Vous nous trouverez sur votre chemin pour vous rappeler, sans cesse, ce que doit être le rôle d'un gouvernement français : protéger la liberté du peuple, et lui garantir la maîtrise de son destin. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP. – Exclamations sur les bancs des groupes SRC, écologiste, GDR et RRDP.)

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion