Intervention de Philippe Kemel

Réunion du 22 janvier 2014 à 9h30
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Kemel :

Parce que vous dirigez des PME innovantes avec des marchés de niche, vous devez constamment être à l'offensive et observer la concurrence. Votre existence est par nature fragile. On comprend pourquoi vous devez être des chevau-légers dans l'économie mondiale.

Travaillant sur un rapport sur les investissements étrangers en France, j'observe combien la France s'oriente vers le choix de l'innovation et de la recherche comme avantage compétitif. Mais la population de la région dont je suis l'élu est très loin de ces activités et des entreprises. Le décrochage est fort, le chômage est élevé. Je me demande quand cette population retrouvera l'emploi et l'espérance. Nous, les élus, sommes responsables du contrat social. Celui-ci a un coût : ce sont les charges qui pèsent sur vous. Comment rendre compatible l'un et l'autre ? J'entends bien que l'économie monde est l'avenir. Mais ne devons-nous pas en quelque sorte gérer la transition ? Le marché de l'Union européenne peut-il en être l'occasion ?

En écho aux propos de mon collègue précédent, ne faut-il pas dresser des barrières douanières plus fortes aux frontières de l'Union européenne ? L'Europe ne devrait-elle pas porter une politique industrielle inspirée par la complémentarité plutôt que par la concurrence, qui permettrait aux entreprises de se développer et à la population de s'y raccrocher.

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