Intervention de Jean Leonetti

Séance en hémicycle du 28 janvier 2014 à 9h30
Questions orales sans débat — Développement de la vidéoprotection

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Leonetti :

Monsieur le ministre de l’intérieur, je souhaite attirer votre attention sur la nécessité de développer les dispositifs de vidéoprotection dans les lieux les plus sensibles de nos villes et de nos quartiers. Face à l’augmentation, en 2012, des phénomènes de délinquance et d’incivilités multiples, l’utilisation de caméras de surveillance sur la voie publique et aux abords de bâtiments publics apparaît en effet particulièrement utile et efficace.

Cette politique a été menée et mise en place depuis 1995 par la ville d’Antibes Juan-les-Pins, laquelle envisage d’étendre et de développer son parc actuel de soixante-douze dispositifs, notamment afin d’assurer la protection des équipements publics structurants.

Il est désormais largement admis que les caméras constituent un outil indispensable dans les zones à risques de nos villes. Cet outil est, par ailleurs, très utilisé par les services de police nationale ou de gendarmerie qui bénéficient d’une part de dispositifs techniques permettant le renvoi d’images du centre de supervision urbaine vers leurs locaux, et d’autre part d’une mise à disposition des enregistrements d’images vidéos sollicités dans le cadre de leur activité judiciaire pour lutter contre le développement des atteintes aux biens tels que vols à la tire, vols à la roulotte et cambriolages.

À titre d’illustration, ces services ont procédé à Antibes à sept cent quatre-vingt-dix-huit réquisitions et ont interpellé deux cent quatorze individus depuis la mise en oeuvre de ce dispositif. De plus, cet équipement a montré son efficacité dans les lieux qui requièrent une surveillance régulière et soutenue.

Face à cette situation, les moyens financiers mis à disposition par l’État, notamment dans le cadre des fonds interministériels de prévention de la délinquance, sont très insuffisants et ce sont les communes qui doivent pallier l’investissement parfois lourd pour leur budget. Une telle inertie est préjudiciable à la lutte contre la délinquance. Aussi, pourriez-vous me préciser quelles mesures le Gouvernement pourrait prendre afin de renforcer son dispositif et d’aider les collectivités locales qui ne peuvent pas participer au plan « vidéoprotection » à la hauteur nécessaire ?

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