Intervention de Jean-Frédéric Poisson

Séance en hémicycle du 30 janvier 2014 à 9h30
Questions orales sans débat — Difficultés de l'université versailles saint-quentin-en-yvelines

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Frédéric Poisson :

Monsieur le ministre, chers collègues, ma question s’adresse à Mme la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche. Elle concerne les difficultés rencontrées par l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines.

Celle-ci a, il y a quelques semaines, remis aux autorités de l’enseignement supérieur un budget prévisionnel pour 2014 déficitaire d’un peu plus de 5 millions d’euros. Cette présentation a légitimement suscité l’inquiétude des familles, des étudiants et des enseignants, ainsi qu’un certain nombre d’interrogations, compte tenu de la façon dont elle a été traitée par les autorités rectorales et par le ministère.

Certes, la ministre de l’enseignement supérieur, avec laquelle je me suis d’ailleurs entretenu directement, a pris un certain nombre de dispositions –une inspection a notamment été diligentée pour examiner les comptes de l’université sur les derniers exercices. Des discussions sont en cours pour que le 14 février prochain, lors du conseil d’administration de l’université, un projet de budget plus équilibré ou simplement équilibré soit présenté à ces mêmes autorités.

Nous constatons cependant aujourd’hui que les moyens susceptibles d’être alloués au fonctionnement de cet établissement ne permettraient d’éduquer correctement que 11 000 étudiants sur les 20 000 que compte l’université. En outre, les coupes qui sont prévues dans le budget de fonctionnement de l’université affectent directement le nombre de postes d’enseignants, en particulier en matière d’accompagnement en classe de master, ce qui peut affaiblir la qualité de l’enseignement proposé aux étudiants qui suivent ces cursus. Le gel du nombre de postes affaiblit également la capacité pédagogique d’un certain nombre de départements et un déséquilibre se profile entre les départements scientifiques et les départements de droit et de sciences humaines, notamment.

Ma question est simple : je souhaite savoir ce que le Gouvernement envisage pour faire en sorte que la qualité de l’enseignement supérieur soit maintenue dans cette belle université qui, je le rappelle, est la seule université française à figurer au classement de Shanghai.

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