Intervention de Antoine Prost

Réunion du 26 février 2014 à 10h45
Commission de la défense nationale et des forces armées

Antoine Prost, président du conseil scientifique :

Le problème de l'Éducation nationale que vous soulignez est récurrent. En 2005, la loi d'orientation et de programme pour l'avenir de l'école, dite loi Fillon, instaurait un socle commun de connaissances et de compétences. Or la mission d'information sur l'application de cette loi, présidée en 2010 par M. Jacques Grosperrin, a découvert en visitant un collège que les professeurs n'avaient eu connaissance de l'existence du socle commun qu'à l'occasion de sa visite... Le même constat vaut malheureusement pour l'enseignement de défense.

Quand bien même ils seraient mérités, on ne peut pas, toutefois, se contenter de faire des reproches à l'Éducation nationale, car elle fait preuve par ailleurs d'une belle vitalité. Les projets que nous recevons témoignent de la mobilisation de toute la chaîne hiérarchique autour de cette commémoration.

Il est intéressant de noter que, parmi les 300 à 320 projets que nous avons validés sur 450, nombreux sont ceux qui proviennent de zones défavorisées, de sections d'enseignement général et professionnel adapté ou de lycées professionnels. Les établissements prestigieux ou ceux que l'on pourrait qualifier de BCBG sont moins mobilisés que ceux des zones d'éducation prioritaire, même s'il existe, bien sûr, des exceptions.

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