Lorsqu'il était ministre des affaires étrangères, M. Juppé avait affirmé que le départ de M. al-Assad était une affaire de quelques mois, voire de quelques semaines. Puis, M. Fabius a répété que c'était une affaire de quelques semaines. Vous aviez donc anticipé « le jour d'après ». Qu'aviez-vous prévu ? De plus, il y a eu là une erreur d'analyse manifeste, sous deux ministres successifs. Quel a été le cheminement intellectuel du ministère à ce moment-là ?